C’est la rentrée parlementaire et nous avons hâte de mettre la main à la pâte…

peacetower_2017_thumb.jpg

Personne ne devrait être bien étonné que, lorsqu’un gouvernement essaie de rendre le système fiscal plus équitable, des Canadiens et Canadiennes mieux nantis – qui ont profité de ce système tordu– ruent dans les brancards.

C’est exactement ce qui est en train de se passer en réaction aux changements proposés par les libéraux fédéraux en vue de mettre fin aux règles laxistes en matière de « sociétés privées ».

Au fait, les modifications proposées par le gouvernement sont plutôt minimes. Ce que dit le gouvernement c’est que les personnes riches ne devraient pas pouvoir mettre leurs revenus individuels et familiaux à l’abri de l’impôt par le moyen de sociétés privées et ainsi payer moins d’impôts que d’autres individus exploitant une entreprise non constituée en société.

Ça semble tout à fait raisonnable, n’est-ce pas?

Eh bien, force est de constater que toutes les prévisions apocalyptiques provenant de divers groupes de pression représentant des entreprises ne sont qu’un avant-goût de ce qui nous attend si jamais nous réussissons à rétablir un peu d’équité dans notre système fiscal.

La réalité c’est que, depuis plusieurs décennies, le système fiscal canadien est truffé d’échappatoires, dont la quasi-totalité profite aux Canadiens et aux Canadiennes les plus aisés aux dépens de la classe moyenne et des travailleurs et travailleuses.

Bien que les libéraux fédéraux agissent de la bonne façon en ce qui concerne ce dossier de sociétés privées, ils se sont dégonflés en ne s’attaquant pas à d’autres échappatoires beaucoup plus lucratives, notamment celles reliées à l’imposition des options d’achat d’actions et des gains en capital. Ces moyens sont utilisés régulièrement par des hauts dirigeants d’entreprises afin de s’assurer que leur taux d’imposition est inférieur à celui d’autres Canadiens et Canadiennes, dont le revenu annuel n’est qu’une fraction du leur.

Voici le moment où l’Institut Broadbent entre en scène.

Avec la rentrée parlementaire, vous pouvez être certain que les Conservateurs et leurs laquais à l’Institut Fraser et d’autres groupes d’extrême droite vont faire tout en leur pouvoir pour mettre la hache dans les changements proposés par le gouvernement libéral pour s’assurer que l’économie canadienne continue à fonctionner comme ils le souhaitent : en profitant à leurs riches amis.

L’Institut Broadbent et ses complices vont publier des études de recherche essentielles, vont en découdre avec les personnes qui véhiculent des idées rétrogrades dans les médias et vont jeter de la lumière sur des aspects sombres de notre démocratie en vue de clamer haut et fort qu’un autre, meilleur chemin est possible.

Qu’il s’agisse de relancer l’économie canadienne ou d’améliorer le système fiscal afin de lutter contre les inégalités, de recommander une règlementation environnementale plus exigeante, de continuer d’exercer des pressions en faveur d’un mode de scrutin plus représentatif, de tenir tête aux groupes d’extrême droite pour empêcher que le racisme, le fanatisme et l’intolérance à la Trump ne gagnent du terrain au Canada, l’Institut Broadbent sera là pour vous et votre famille, engagé à défendre des idées progressistes, et ce, de toutes ses forces et sans relâche.

Un monde meilleur est possible. Au nom de tous mes dévoués collègues à l’Institut Broadbent, je tiens à vous dire que nous avons hâte de bâtir ce monde – conjointement avec vous – dans les semaines, les mois et les années à venir.